Héritier d’un jour ou héritier de tous les jours. Carlos Alcaraz est constamment comparé à son compatriote et idôle, mais pour pouvoir le prétendre, il faudra tout de même réussir à gagner ici sa finale sur le court Philippe Chatrier, ce qu’a réussi son coach, Juan Carlos Ferrero, en 2003. Carlos. Est-il à son tour capable de dompter le plus grand court de terre battue au monde face à un adversaire redoutable ? Le court central de Paris a la réputation d’être bouillant, passionnel, et même de prendre part aux combats que se livrent les sportifs. Moins sûr que le public soit prêt à changer de monarque si tôt, le Roi est mort, vive le Roi, mais est-il bien mort ?

A 19ans, 4mois et 6 jours, Alcaraz devenait le plus jeune n°1 mondial de l’histoire en remportant son premier titre de grand chelem à l’US Open. Presque deux ans plus tard, ses records de précocités s’enchaînent, et sa place dans les tableaux finaux de tous les tournois est largement acquise voire même attendue… Plus une surprise au vu de ses compétences athlétiques, tactiques et tennistiques. Il faudra certainement compter sur lui pour graver son nom sur la plupart des trophées, toujours est-il qu’avant tout cela, aujourd’hui, il va falloir gagner. 

Ce dimanche 9 juin, seul, “Carlito” devra faire face à tous ces regards et ces attentes… Les capacités, il les a, mais est-ce que la tête est prête à recevoir ce qu’on lui destine, le chemin qu’on imagine, ce qu’on lui promet ? Une finale n’est jamais facile à jouer encore moins à gagner.

A.Zverev  : 3 6 7 1 2

C.Alcaraz : 6 2 5 6 6